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Ben oui: cette rentrée 2020 c’est la m*rde, et on ne va pas se le cacher… Alors pourquoi, comment et où danser? Nos métiers ont été les premiers impactés par la crise sanitaire, et seront les derniers à retrouver un équilibre. Je vous passe le dessin sur la distanciation physique en danse, dans les studios ou en répét?

« Euh, cet article commence mal Hilda… T’as décidé de nous plomber le moral? »

Evidemment que non!
La réalité est dure à vivre en ce moment. Mais doit-on abandonner de danser? NON! On parlera de la perte d’envie de danser très vite avec Alison, suite au sondage que nous avons lancé sur les réseaux, pour débattre et poser un constat sur la situation ( #staytuned sur Instagram  @whyhildadance)  Mais aujourd’hui, je voulais vous partager mes idées pour se remotiver en cette rentrée compliquée <3

1. Pourquoi danser ? 

Le confinement a été rude: tout s’est arrêté d’un coup, et on a tenté comme on a pu de s’y faire. Entre entrainements sur les réseaux sociaux, ou au contraire une pause totale sur le mouvement, ça a été un voyage immobile… épique.

De mon côté, j’ai dealé entre hyper-motivation et… hyper angoisse du type: « qu’est ce que je vais devenir? ».  Je pense que pour des danseurs.ses , être obligé.es de s’immobiliser, c’est le comble! La sortie de confinement est assez inquiétante, on ne voit pas vraiment le boulot revenir, ou pour un très petit pan du métier:  type plateaux TV, et 2/3 spectacles qui passent à travers l’arrêt d’exploitation… 

Donc l’argument « Je veux bosser donc je vais m’entrainer », il est un peu out pour l’instant.  

 

Raison n°01: danser, pour se laisser aller.

C’est en discutant avec mon médecin que je m’en suis rendue compte… Je me posais des questions concernant ma non-capacité du moment à gérer mon stress.  

« Ce qu’on vit est très stressant. Pour tous.tes . Toi, tu as en l’habitude de t’exprimer aussi par la danse, chose que tu ne fais plus depuis un moment au rythme habituel… »  

Ah oui, c’est vrai… J’avais oublié que la danse, en plus d’être mon métier, me permet de me défouler, de laisser sortir mes émotions, en les transformant physiquement.  Merci docteur <3

Voici donc a prescription: improvisez!  Mais seulement quand vous le sentez: SANS VOUS FORCER. SANS BUT PRECIS.

Je le mets en gros car c’est important: c’est juste pour l’idée de se lâcher, un bon son, un peu d’espace et c’est ti-par. Si vous vous sentez obligé.e , l’effet ne sera pas le même. Si c’est de la flemme, oui on a tous la flemme, dites-vous que même si c’est 3 minutes, on s’en fiche: ce qui compte, c’est de vous défouler !

Raison n°02: se reconnecter à son corps ainsi qu’a l’énergie de groupe.

Il y a deux semaines, j’ai repris la route du studio. Et comment vous dire simplement? C’était LE BONHEUR! 

Déjà l’espace m’avait manqué. Avoir la place de bouger, et se retrouver dans un studio , rien que ça c’était Noël pour moi. En plus, premier cours, c’était piano en live. Les belles vibrations et la musique pendant que je dansais… A chaque mouvement qui collait à la note, j’avais l’impression d’être une apnéiste qui reprenait sa respiration après une plongée dans le fond des mers… LA VIE. 

Et puis je me suis aussi rendue compte que, danser avec les autres m’avait manqué! Avoir un professeur qui te donne des directions pour ton cours, être entourée d’autres danseurs.ses qui travaillent dans la même direction. Cette énergie de groupe:  je l’avais oublié, mais en fait elle est vitale pour nous. Oui, c’est cool de travailler de son côté: mais pas dans ces conditions. Pas quand t’es obligé.e. 

Alors après, effectivement, il faut prendre ses responsabilités: respecter les gestes barrières dans un studio, c’est très compliqué. Surtout « la distanciation physique ». On le sait.  

Tu vas côtoyer d’autres personnes, donc si t’as le moindre doute sur ton état, ou si tu angoisses à l’idée de retrouver du monde: n’y va pas.  C’est essentiel d’être en confiance. Se reporter à la raison 01 si t’es pas sûr.e 🙂  

2. Comment danser? 

Je pense que nos corps sont un peu perdu.es par cette situation. Nos esprits, aussi! Alors pour cette reprise particulière, j’essaie de me concentrer sur deux méthodes:

Reprendre les bases: la base.

J’imagine que je suis débutante et que je ne sais plus comment se fait un mouvement. Bon je vous l’accorde, c’est peut-être vraiment ce que je ressens après ces mois d’arrêt… 🙂

Mais je le tourne à mon avantage. Revenir aux bases, c’est aussi retrouver des chemins techniques basiques, plus simples, et plus efficaces pour faire évoluer ma technique. J’essaie de bosser mon endurance aussi, et de profiter qu’il y ait plusieurs groupes pour pousser mon petit coeur à retrouver de l’élan 😉 

Trouver ma danse.

Cette idée, est évidemment lié au fait que je prépare mes propres projets en tant que chorégraphe. Mais en tant qu’interprète c’est aussi primordial en fait!

Qu’est ce qui fait que c’est moi qui fait ce step ?

Je me concentre donc à faire le geste, à ma façon. Attention je vous vois venir: l’idée c’est pas de dénaturer ce qu’on demande de faire, mais de se connecter vraiment à sa manière de ressentir la musique et le mouvement. Prendre des risques à aller plus lentement, puis accélérer, ou explorer différents états de corps… L’avantage: c’est qu’il y a no limit à cette recherche! Alors, go go go! 

3. Où danser?

Pour finir cet article, trouver des lieux où danser en ce moment c’est délicat: pas de taf, pas d’argent, ou moyen chaud pour croiser du monde… voici plusieurs solutions.

Solution 1: Parisen.nes, et Lyonnais.es : l’entrainement régulier du danseur jusqu’à décembre GRATUIT AU CND Pantin et Lyon !!!!!!

Oui, oui gratuit! Je vous mets le lien pour les modalités d’inscription! J’imagine que la saturation va se faire sentir très vite, vu qu’on est tous en galère, haha… Mais faut applaudir cette initiative du CND soutenu par le mécennat de Van clef & Arpels . <3

 

S’inscrire au CND 

 

Solution 2: A Paris, le contemporain en force avec Milkshake Project et lefacteur.ch , la base classique avec Wayne Byars.

Milkshake project et le facteur.ch sont deux associations qui veulent faire bouger la scène contempo de Paris. Et on le sait, Paris en besoin! 

  • Pour Milkshake Project, la fibre c’est cours de gaga (vous savez, cette technique d’improvisation créé par Ohad Naharin pour les danseurs de la compagnie Batsheva en Israël?)  yoga et stages high level proposés régulièrement . 
  • Pour le facteur.ch , ce sont des workshops contemporains à peu près tous les mois: il y en a un la semaine du 21 au 25 septembre 😉

Les tarifs sont très abordables, et c’est surtout de très bonne qualité! Vous allez kiffer je le sais! Ça se passe à Micadanses, studio de danse en plein coeur de Paris.

 

  • Pour revenir aux bases classiques et retomber amoureux.se de la danse: WAYNE BYARS est la personne qu’il te faut.  Depuis, que je suis à Paris, je prends ses cours, et sa parole est d’or! J’en dis pas plus, pour vous laisser découvrir, si vous ne connaissez pas encore, il faut foncer! CONSEIL: prendre la carte de cours directement avec lui. (vous lui demandez!) C’est moins cher et illimité dans le temps ! 
  • En « danse commerciale »: je n’en fais pas assez pour vous conseiller. Et plutôt que de dire des conneries, je préfère m’abstenir… Par contre, vous pouvez vous diriger vers le Lax studio, vous y trouverez certainement votre bonheur.

 

 

Solution 3: partout en France, les stages! 

Les écoles de danse se mobilisent, et organisent des stages avec de magnifiques danseurs, chorégraphes, professeurs. Voici une liste non-exhaustive, il ya beaucoup de stages organisés! Si l’une de ces personnes passe dans le coin, allez-y les yeux fermés! 

Carl Portal, Prisca Gloanec, Adrien Ouaki, Pauline Journe, Baptiste Le Cloarec, Lisa Ingrand Lousteau, Grégoire Malandain, Fiona Pincé,  Clement Gyselink, Natacha Pierart… 

Il y en a tant d’autres! Hésitez pas à laisser en commentaires les gens que vous avez testé et que vous approuvez x 1000! 

4. Repousser les limites

Cette rentrée pour moi se fait sous le signe de: je pousse tout à fond et on verra où ça me mène! Que ce soit, l’apprentissage d’un autre style, ou d’aller encore plus loin dans vos projets… Foncez! 

Dans mes goals de cette année:

  1. Upgrader Hilda: j’arrête de croire que c’est « juste comme ça » et je m’organise sérieusement pour envoyer du lourd 😉
  2. Je créé mes propres projets artistiques chorégraphiques et vidéos avec la compagnie attention Paillettes !  
  3. M’organiser pour vous rencontrer lors de workshops, et/ou conférences.
  4. Me former autrement: j’ai découvert des intêrets assez forts pour certains sujets… Pourquoi ne pas profiter de cette inactivité pour apprendre encore plus! 

Je vais vous partager tout ça évidemment sur les réseaux sociaux, peut-être ça vous chauffera vous aussi 😉

 La grande nouveauté: c’est la Newsletter Hilda!

Je vais envoyer la première le mois prochain.  Des bons plans, encore plus d’inspirations, d’idées et de motivations rien que pour vous. Vous inquiétez pas, je n’abuserai pas: une fois par mois maximum!

Mais, si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que je ne manque pas d’idée pour surprendre! Je suis assez excitée, et en même temps stressée. Mais je sais que je vais m’éclater, parce que je vais me rapprocher un peu plus de vous encore :p 

Alors si vous avez envie de faire partie de cette aventure, plus qu’à cliquer juste en dessous! 

Des bisous biche, et on se voit très vite !!! 

Yours truly, 

Hilda.

 

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